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La mine, c'est le lieu qui met le plus en exergue les disparités sociales : d'un côté ils sont des milliers à descendre dans les entrailles de la terre, de l'autre une poignée s'élève socialement ; d'un côté ils meurent par centaines sous l'effet des coups de grisou, de l'autre ils consolident leurs richesses. Cette dualité, elle traverse aussi Kentucky : d'un côté le black metal atmosphérique asphyxiant, de l'autre l'americana et le folklore héroïque. Panopticon est dans la lutte permanente ! Jordan Vauvert
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Le son des pieds qui s'enfoncent dans la neige, un black metal atmosphérique qui s'abat comme une tempête de grêle et tranche la peau, des violons polaires : Roads To The North est aussi glacial qu'un album de Paysage d'Hiver (surtout Schnee). En tout cas au début. Panopticon nous invite en fait moins à une méditation statique qu'à une randonnée, une ascension jusqu'aux sommets. On y accède à pieds en surpassant la douleur, en train en profitant du folklore. C'est un grand parcours initiatique. Jordan Vauvert
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La rage est encore la principale source d'énergie d'Austin Lunn dans Collapse, son deuxième album, mais jamais il ne se laisse dominer par elle : elle permet une renaissance. Il actualise la mythologie nordique pour narrer une saga contemporaine au cours de laquelle les prolétaires se déchaînent : une nouvelle histoire, un nouveau folklore.
Le black metal a trop longtemps utilisé les mythes pour servir des idéologies toxiques et, à mon avis, c'est pour faire renaître le genre qu'il les reprend. Jordan Vauvert